Comme tous les ans, à la période de Noël, Marie veut passer la soirée du réveillon sur la tombe de sa mère. Tout en essayant de convaincre son époux de l’accompagner, Marie se replonge dans son passé et s’inquiète du conflit grandissant entre ses frères… Tour à tour mélancolique et lumineux, violent et tendre, le portrait d’une femme à la recherche d’elle-même, des siens et de l’amour. Sa lutte pour sauver son frère de la folie, les rendez-vous manqués avec son père, la mort de sa mère, sa relation fusionnelle avec son mari, toutes ces heures de la vie d’une femme sont évoquées avec grâce et émotion dans un roman poignant, pudique et d’autant plus bouleversant.

Cécile Harel habite au bord de la Méditerranée dans laquelle elle nage tous les matins, été comme hiver, réalisant ainsi son rêve d’enfant. Elle aimerait aussi une source d’eau, un verger, un potager et des poules pour vivre en autarcie, mais attend encore un peu. Elle est le premier auteur français que Les Escales ont choisi de publier. En attendant que les beaux jours reviennent est en cours de traduction en Allemagne.

Marie a vécu une relation fusionnelle avec sa mère, décédée désormais. Elle vit aujourd’hui le même type de relation avec son mari, auquel elle conte son histoire. Une histoire difficile par bien des aspects, entre un père adultère et un frère bipolaire. Marie raconte et se libère de ses émotions, avec parfois beaucoup de recul, et parfois beaucoup plus d’affect. Un parcours à lire pour réfléchir sur sa propre vie, à vivre à fond avant qu’il ne soit trop tard.

Les Escales, 283 pages, 20.50 € (roman)


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