C’est un endroit si isolé qu’aucun chemin n’y mène. Une contrée sauvage qu’aucune carte ne mentionne. C’est un village sans nom. Un trou noir. Ils sont une trentaine à vivre là, oubliés dans la lande. Tous ont une bonne raison de s’y être réfugiés. Il y a ceux qui craignaient la mort. Ceux qui ne pouvaient imaginer leur vie sans l’homme qu’ils aimaient. Et les autres, aux motivations moins avouables. Mais cette quiétude éternelle va être foudroyée, le premier jour de l’été. Tom, l’unique enfant de la communauté, fait une découverte macabre : le corps d’un inconnu, aux portes du village. Il a déjà été témoin d’autres événements inexplicables. Quelqu’un aurait-il réveillé les vieux démons ?

Née en 1965 à Saint-Brieuc, Fabienne Juhel vit en Bretagne. Elle est notamment l’auteure des Hommes Sirènes (2011) et de À l’angle du renard (2009), prix du roman Ouest-France/Étonnants voyageurs.

Pénétrez dans le village où la mort ne s’aventure jamais… On y trouve des hommes et des femmes effrayés à l’idée de mourir, quelques crapules souhaitant échapper à la justice et un petit garçon égaré, Tom. Tout ce petit monde se retrouve bousculé par le cadavre d’un vieil homme, échoué très près du but, aux portes du village. Et toutes les angoisses et les vilaines histoires remontent… Fabienne Juhel tisse ici un suspense efficace au cœur d’un univers chimérique et mensonger, rehaussé par la poésie des choses simples.

Éditions du Rouergue (collection La brune), 283 pages, 21 € (roman)


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