J’ai, personnellement, toujours été persuadée d’avoir une voix plutôt grave. Et je trouve ça joli. Sauf que mon entourage ne partage pas mon avis. Au sujet de la tonalité de ma voix, je veux dire. Quid des karaokés enflammés devant mon PC au cours desquels je fais la voix de Danny (John Travolta) et ma BFF* celle de Sandy (Olivia Newton-John) ? Serais-je dans l’erreur ? Le meilleur moyen de le vérifier : enregistrer ma voix sur un dictaphone…

Moi et mon dictaphone

Et là, oh ! surprise. Je ne reconnais absolument pas ma voix ! C’est drôle et un petit peu inquiétant en même temps. Je ne pensais pas que ma voix serait si différente enregistrée de celle que j’entends lorsque je parle. Rassurez-vous, je continue à interpréter (avec brio, soyons honnêtes – ou serais-je là aussi dans l’erreur ?) Danny lors des karaokés enflammés…

Et quitte à enregistrer ma voix, autant que ce soit utile. Réveil difficile au beau milieu de la nuit après un cauchemar effrayant ? Pour être sûre de ne pas oublier mon cauchemar – et surtout de ne pas le refaire la nuit suivante – je le raconte à mon dictaphone, et le lendemain je le note, l’analyse. Oui, parce que mon inconscient est particulièrement têtu. Un « tais-toi, je m’en fiche » ne le convaincra pas de cesser de me faire peur avec ses cauchemars et autres rêves déconcertants… Quand il veut me dire un truc, il y tient et n’en démord pas avant que j’aie tout compris. Tordu, mais c’est comme ça. Du coup, comme j’aime particulièrement dormir, et encore plus si c’est bien fait, j’enregistre mes rêves et mes cauchemars à mon réveil sur mon dictaphone et je ne les oublie pas. Maligne ! Ça me fait même des histoires à raconter le soir aux enfants (« une jeune femme se promène dans une usine désaffecte la nuit et elle se sent poursuivie par une bande de tueurs professionnels ; soudain, elle décide de s’arrêter et d’attendre ses poursuivants ; et déclenche alors une bagarre qui ferait passer James Bond pour un débutant ; un déferlement de coups, de poing, de pied, du sang, des craquements d’os, jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucun des tueurs en vie« ). Ou pas.

Il m’arrive parfois – en plein jour – de sentir venir une brillante idée. A ne pas louper. Poupouf je l’enregistre sur mon dictaphone. Maligne ! Plus simple et plus rapide qu’écrire mon idée sur un bout de papier que je vais perdre, oublier, jeter par inadvertance… Et le jour où je me décide à écouter toutes mes idées brillantes afin de les noter, appliquer, partager, imaginez un peu : ma journée s’illumine ! Il n’empêche, ça peut sauver des vies. Ou pas. Mais c’est bien utile et pratique. Liste de courses, livres à lire, idées de loisir créatif ou déco pour la maison, séries télé à regarder, courrier à ne pas oublier…

Même dans le cadre du travail mon dictaphone est (super) utile. C’est vrai que travailler à la Rédaction d’un magazine féminin, ça aide : interviews (si tu veux que je t’interviewe envoie-moi un mp sur So What ? ou un mail, j’adore faire des interviews), dossiers, mails à ne pas oublier, idées d’articles (dont cette brillante chronique sur les dictaphones)… Mais imagine, tu travailles dans un château et ton métier est Princesse : ton dictaphone pourra te servir à donner tous tes ordres de la journée à tes sujets en une seule fois, dresser ta liste de souhaits à l’attention de ta Marraine, expliquer par dictaphones interposés à tes parents, le Roi et la Reine, pourquoi ton bal des Princesses ne peut avoir lieu le 30 du mois de février mais devrait se dérouler le 17, et pourquoi tu devrais avoir droit à un bal des Princesses par semaine. Le tout bouclé dans la matinée, ce qui te laissera le temps de fabriquer tes robes de Princesse avec les petits oiseaux, lapins et autres rongeurs du grenier du château dans l’après-midi.

Après ces (dures) journées de travail (dans ton château donc), c’est soirée grrrrrrrr avec Amour (le Prince Charmant, tu suis ?). Et dictaphone se transforme en sextoy. Enfin en jeu sexy quoi. Musique d’ambiance, et voix suave (moi je prends ma voix grave) et quelques règles du jeu dictées plus tard susurrées sur dicta (oui, à ce niveau d’intimité il a un petit nom), voilà une bonne introduction à une soirée sexy avec Amour…

Bref, confident, associé d’affaires, sexfriend, que demander de plus (surtout à un dictaphone) ?

Sinon, je lance, avec ma BFF*, un groupe de karaoké enflammé, auditions à Bordeaux bientôt…

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Mon dictaphone préféré : Philips DVT6000, facile d’utilisation, enregistrements de bonne qualité, même à une certaine distance, mémoire de 4 Go, enregistre sous format mp3, les fichiers sont faciles à utiliser et à lire ensuite, grand écran, PCV 93€. Infos : www.philips.fr.

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*BFF : acronyme de Best Briends Forever, meilleures amies pour toujours.

Rédigé par

Marie-Aube

Rédactrice web et print indépendante depuis plus de 10 ans, auteure et blogueuse, passionnée par l’écriture. So What ? est mon blog, engagé, féminin, créatif, drôle et sérieux.