1598 en Russie. Le jeune tsar Dimitri, fils d’Ivan le Terrible, a été assassiné et son régent, Boris Godounov, soupçonné de l’avoir tué, est proclamé tsar. 1603, un moine imposteur veut conquérir, par les armes et par sa force de conviction, le trône de Russie en se faisant passer pour Dimitri.

 

Résumé

Boris Godounov est la 1ère tragédie de la littérature russe et raconte l’une des plus grandes énigmes de l’histoire de la Russie.

1598 en Russie. Le jeune tsar Dimitri, fils d’Ivan le Terrible, a été assassiné et son régent, Boris Godounov, soupçonné de l’avoir tué, est proclamé tsar. 1603, un moine s’enfuit afin de se rendre en Pologne puis de conquérir, par les armes et par sa force de conviction, le trône de Russie en se faisant passer pour Dimitri.

Boris Godounov
Alexandre Pouchkine
Éditions Folio
Paru le 8 mars 2018
256 pages
6,60€

Auteur

Alexandre Sergueïevitch Pouchkine (Moscou 1799 – Saint-Pétersbourg 1837) est un poète, dramaturge et romancier russe. Il a commencé jeune à rédiger des poèmes. Il a ensuite intégré le ministère des Affaires étrangères russe. En 1820 il a été condamné à l’exil pour ses poèmes jugés séditieux. Pendant cet exil il a été initié en franc-maçonnerie. Il a écrit notamment Le Prisonnier du Caucase (1821) et Les Tziganes (1824). Il commence l’écriture de Eugène Onéguine (1823-1830). Pouchkine a achevé d’écrire sa tragédie Boris Godounov, dont il savait qu’elle serait censurée, en 1825 et l’a publiée en 1831. De retour en Russie en 1826 il est surveillé de très près par les autorités. Il épouse Natalia Nikolaïevna Gontcharova en 1831. Le couple s’installe à Saint-Pétersbourg et aura 4 enfants. Alexandre Pouchkine écrit ensuite La Dame de pique (1833), La Fille du capitaine (1836)… Il meurt suite à un duel avec un prétendant de sa femme insistant en 1837. Alexandre Pouchkine a connu le succès de son vivant et est aujourd’hui considéré comme le plus grand poète russe.

Notre avis

L’histoire racontée est assez fascinante : le combat de 2 hommes, Boris Godounov et le moine qui se fait passer pour le tsar décédé Dimitri, afin d’accéder et de conserver le trône de Russie. J’ai beaucoup aimé plonger dans cette histoire.

Alexandre Pouchkine, je le savais avant de lire la pièce, a rédigé une tragédie mais en prenant des libertés avec les unités de temps, de lieu et d’action. Ce qui ne m’a pas dérangée à la lecture.

Ce que j’ai moins aimé, c’est le mélange entre vers et prose. Il y a peu de prose, mais parfois dans la même scène on rencontre des vers puis de la prose, c’est un peu déroutant à lire.

Je n’ai pas apprécié, je l’avoue, l’écriture de Pouchkine. C’est une affaire de goûts…

J’ai trouvé que les scènes dans lesquelles il y avait le plus d’action étaient trop courtes. On passe vite sur la mort de personnages à la fin de la pièce, par exemple.

Bref, mon avis est mitigé quant à cette pièce, mais je suis ravie de l’avoir lue. Parce qu’Alexandre Pouchkine est un grand poète russe et que, pour ma culture, je voulais lire une de ses œuvres (ce qui n’était pas le cas jusque là). Je vous le conseille : l’histoire est intéressante, il y a parfois des passages un peu longs, la scène d’amour entre « l’imposteur » et Marina est drôle, Alexandre Pouchkine est un auteur russe classique à lire !

Rédigé par

Marie-Aube

Rédactrice web et print indépendante depuis plus de 10 ans, auteure et blogueuse, passionnée par l’écriture. So What ? est mon blog, engagé, féminin, créatif, drôle et sérieux.