Connasse Princesse des coeurs
 
Camilla, 30 ans, Connasse née, se rend compte qu’elle n’a pas la vie qu’elle mérite et décide que le seul destin à sa hauteur est celui d’une altesse royale.

Date de sortie : 29 avril 2015
Genre : comédie
Nationalité : française
Durée : 1h20min

 

Réalisatrices: Eloïse Lang, Noémie Saglio
Actrice unique et principale: Camille Cottin

 
Alors au risque de recevoir les foudres de la fanosphère de Miss Cottin, je tiens à signaler qu’à la base, elle me fait beaucoup rire la madame hein ?! Mais alors là, j’ai eu beau essayer de trouver de bonnes excuses (un gros décalage horaire dans la face car oui j’ose le dire je rentrais de vacances du bout du monde à peine quelques jours avant), eh bien la princesse ne m’a décroché que quelques maigres et malheureux sourires.

Et pourtant je m’étais précipitée dans les salles sombres le jour même de la sortie, toute excitée que j’étais à l’idée de voir comment ce court format de 2mn désopilant qui fait office de catharsis depuis plus de deux ans allait pouvoir nous ravir au long cours… Car n’oublions pas que le personnage de la Connasse, c’est un peu notre Mr Hyde à nous ! Cette femme énervée, impolie, poilante, détestable et mal élevée qui dit tout haut ce qu’on pense tout bas. Bref, on l’aime d’autant plus qu’elle est détestable.

Ma déception a été à la hauteur de mon attente : ENORME. Çà ne marche pas, mais alors pas du tout. Sa quête du prince charmant, histoire d’amour fantasmé avec le Prince Harry ne tient absolument pas la route. C’est une succession de scènes en caméras cachées que les réalisatrices ont selon moi eu bien du mal à raccorder les unes aux autres. La fin est bricolée, invraisemblable, grotesque. Et preuve ultime de mon ennui, je me suis endormie.

Je reconnais quand même le talent de Miss Cottin qui est toujours aussi téméraire, insolente et inconsciente. On ne peut que saluer la bravoure quand on sait qu’elles ne pouvaient donc pas se permettre de faire plusieurs prises au risque de perdre la spontanéité qu’offre le procédé même de l’objectif sous cape, et plus globalement, je tire mon chapeau pour l’expérience inédite du « premier film tourné intégralement en caméra cachée » . Mais bon, à moins d’être détenteur d’une carte illimitée, non ça ne vaut pas le coût. Comme dirait ma grand-mère Germaine, forte du succès du petit format, l’équipe a eu « les yeux plus gros que le ventre », et comme dit l’autre « Small is beautiful ».

Bref, 2mn c’est divin, 1h25, c’est pas malin…

Par Mam’zelle SOU
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Rédigé par

Mam'zelle SOU

Mam’zelle SOU est une jeune trentenaire parisienne qui se plaît à dépeindre pour ses contemporains quelques-uns des aspects croustillants de sa petite vie trépidante.

Ses écrits n’ont pour seule et unique prétention que de divertir, faire sourire, faire réagir les lectrices occasionnelles ou inconditionnelles qui par bonheur poseraient l’œil sur ses billets. En effet, girly à souhait, le jeune mâle n’y trouverait peut-être pas tout à fait son compte à moins de vouloir apaiser sa curiosité sur le mode de fonctionnement de leurs moitiés et dieu sait que le mystère a bien besoin d’être quelque peu percé.

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