Tout juste remis d’une enquête qui a manqué lui coûter la vie, l’inspecteur Grant Foster réintègre la Criminelle de Londres lorsque Katie Drake, actrice de théâtre sur le déclin, est retrouvée morte dans le jardin de sa propriété londonienne. Sa fille de quatorze ans, Naomi, est introuvable. Mais difficile de progresser quand la victime semble avoir coupé tous les liens avec son passé. Une seule piste : un cheveu retrouvé sur le corps. Lorsque les résultats des analyses ADN révèlent qu’il appartient à un parent de Katie Drake, Foster décide de faire appel au généalogiste Nigel Barnes pour tenter de retracer l’histoire familiale de la défunte. Barnes parvient à retrouver certains parents éloignés en remontant jusqu’en 1981, mais il semble impossible de pousser plus loin les recherches. Pourtant, il faut briser rapidement la malédiction qui frappe cette lignée. Des vies sont en jeu. L’Église des mormons est manifestement liée à l’affaire et entend protéger ses secrets de famille. À Salt Lake City, les enquêteurs plongent au cœur des archives colossales de la communauté pour découvrir une congrégation aux pratiques redoutables et comprendre pourquoi le dogme « jusqu’à ce que la mort nous sépare » n’existe pas pour ses disciples. Ils ne font qu’obéir aux Commandements. Aussi sanglants soient-ils.

Éditions du Rouergue (collection Rouergue Noir), 304 pages, 20 € (polar)


pub

Né en 1972 dans le Yorkshire, Dan Waddell a collaboré avec de nombreux titres de presse outre-manche. En 2003, à la naissance de son fils, il s’intéresse à l’origine des siens et entame des recherches généalogiques. Il découvre un secret de famille et réalise combien le passé influe sur la personnalité. Il imagine alors une série policière autour de la généalogie, où des crimes passés viennent hanter le temps présent. Son premier roman, Code 1879, Rouergue 2010 (Babel 2012), en constitue le premier opus.

Une très belle découverte que cet auteur et ses personnages ! L’inspecteur tenace qui se remet d’un traumatisme, le généalogiste maladroit amoureux de l’inspecteur adjoint, l’inspecteur adjoint elle-même qui hésite entre deux hommes… Les portraits sont justes et humains, l’enquête est crédible et prenante de bout en bout. On sent que Dan Waddell maîtrise son sujet et s’est abondamment documenté. On aime parce que le parti pris généalogique est assez inédit en polar.