Margot Delacroix est morte depuis peu lorsqu’elle se trouve réincarnée en tant qu’ange gardien. Désormais appelée Ruth, elle est chargée de veiller sur elle-même, enfin sur Margot, qui reprend dès le début la vie que Ruth vient de quitter. Pour ce faire, elle devra s’en tenir aux quatre champs d’action des anges gardiens : observer, protéger, consigner et aimer. Ruth peut influer sur les choix de Margot, mais doit toujours respecter les limites du libre arbitre. La vie de Margot, qui se déroule voire se répète, est difficile, parsemée de mauvaises décisions. Heureusement, Ruth est toujours prête à voler à son secours, lui soufflant des suggestions qui seront tantôt suivies, tantôt ignorées. Ruth a surtout envie de comprendre ce que son fils – ou plutôt, le fils de Margot – a fait pour se retrouver en prison pour meurtre. Elle y voit l’occasion de s’impliquer au maximum, mais à grands frais… 

JC Lattès, 378 pages, 12.50 € (premier roman)


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Née à Belfast en 1978, Carolyn Jess-Cooke écrit depuis son plus jeune âge. Journal d’un ange gardien, succès international traduit dans une vingtaine de langues, est son premier roman.

 

Des anges, des mortels et des démons qui interagissent sans le savoir. Voilà le thème de ce livre émouvant, tendre et un rien fantastique. Si quelques scènes semblent un peu « cucul » sur les bords, le lecteur se laisse toutefois séduire et reste suspendu au récit de Ruth/Margot. En effet, suivre un ange gardien qui regarde sa propre vie mortelle qui recommence, tout en essayant de l’améliorer, c’est captivant. On aime parce que, si tout n’est pas écrit, s’il est possible d’influer un peu sur le destin, c’est déjà un joli message d’espoir.