Ichabod Crane, instituteur itinérant, séjourne pendant quelque semaines sur la rive orientale de l’Hudson dans un lieu charmeur mais où circulent de sombres rumeurs au sujet d’un cavalier sans tête qui ferait disparaître des promeneurs…

Résumé

Ichabod Crane, instituteur itinérant, séjourne pendant quelque semaines sur la rive orientale de l’Hudson dans un lieu charmeur mais où circulent de sombres rumeurs au sujet d’un cavalier sans tête qui ferait disparaître des promeneurs…

La Légende de Sleepy Hollow
Washington Irving
Éditions Folio
Paru le 4 janvier 2018
96 pages
2€

Auteur

Washington Irving (New York 1783 – 1859) est essayiste, nouvelliste et biographe. Il a suivi des études de droit et voyagé en France et en Italie. Il a été reçu au barreau de New York en 1806 et a publié ses 1ers textes en 1809. Il est devenu un écrivain reconnu avec la publication en 1819-1820 du recueil Esquisses de Geoffroy Winkle qui réunit une trentaine de contes et essais, dont La Légende de Sleepy Hollow. Il s’est installé en Europe (Dresde, Londres, Paris, Espagne) avant de retourner au États-Unis parcourir le pays puis s’installer dans un manoir bordant l’Hudson où il a fini ses jours, sans cesser d’écrire et de publier. Washington Irving est l’une des 1ères plumes des États-Unis.

Notre avis

Nous connaissons toutes – plus ou moins – l’histoire du cavalier sans tête (la légende de Sleepy Hollow), parce que l’histoire est très connue et parce qu’elle a été adaptée notamment dans le (génial) film Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête de Tim Burton avec Johnny Depp et Christina Ricci en 1999 et plus récemment dans la série américaine Sleepy Hollow de Alex Kurtzman, Roberto Orci, Phillip Iscove et Len Wiseman diffusée sur la Fox aux États-Unis et sur W9, 6ter et M6 en France.

J’étais donc bien impatiente de lire le texte de Washington Irving.

Le récit est très court. J’ai aimé l’écriture, l’ambiance. Mais je n’ai pas eu assez de cavalier sans tête ! L’ambiance est mystérieuse et en même temps chaleureuse. Le contexte et les petites histoires du héros et du village posent l’ambiance du lieu. Et les rumeurs qui circulent dans cette région ajoutent à l’atmosphère mystérieuse. Mais le mystérieux cavalier n’intervient que dans les 20 dernières pages de la nouvelle. Le lecteur n’a pas le temps d’avoir peur, de se poser des questions (sinon la question de savoir quand nous verrons le cavalier sans tête). Le dénouement et l’épilogue nous laissent un peu sur notre faim.

J’ai été déçue même si j’ai beaucoup apprécié l’écriture et l’ambiance.

Rédigé par

Marie-Aube

Rédactrice web et print indépendante depuis plus de 10 ans, auteure et blogueuse, passionnée par l’écriture. So What ? est mon blog, engagé, féminin, créatif, drôle et sérieux.