L’hôpital psychiatrique de Gaustad, à quelques kilomètres d’Oslo, contacte la police suite à un décès parmi les patients. L’inspectrice Sarah Geringën découvre que le patient 488, nommé ainsi pour la cicatrice en forme de 488 qu’il a sur le front, a sur les lèvres un cri de peur primale…

 

Résumé

L’hôpital psychiatrique de Gaustad, à quelques kilomètres d’Oslo, contacte la police suite à un décès parmi les patients. S’il semble s’agir d’un suicide, quelques éléments ne concordent toutefois pas avec cette théorie. L’inspectrice Sarah Geringën découvre que le patient 488, nommée ainsi pour la cicatrice en forme de 488 qu’il a sur le front, a sur les lèvres un cri de peur primale. Pourrait-il être mort de peur ? Quelle sorte de peur peut bien tuer un être humain ? Sarah Geringën n’a que quelques heures pour répondre à cette quetsion…

Le Cri, Nicolas Beuglet, Pocket, paru le 11 janvier 2018, 560 pages, 8,30€. En vente sur Fnac.com.

Auteur

Nicolas Beuglet a travaillé pendant 15 années pour la chaîne M6 avant de se consacrer à l’écriture de scénarii et de romans. Le Cri (éditions XO, 2016) est son 2ème roman. Nicolas Beuglet vit à Boulogne-Billancourt avec sa famille.

Notre avis

Dès la 1ère page – dès les 1ères lignes – on entre dans l’histoire. Le récit se déroule à 200 à l’heure. Et le rythme ne décélère pas une seule minute.

On part d’un asile en Norvège. J’ai adoré l’ambiance de cette immense demeure qui cache des secrets avec son directeur énigmatique. Mais on quitte vite la région d’Oslo et la Norvège. Le récit nous fait voyager : l’Île-de-France, le beau milieu de l’Atlantique, les États-Unis… Je ne m’attendais pas à une telle énigme ni à une telle ampleur de l’enquête menée par l’ inspectrice Sarah Geringën. On commence avec une mort suspecte dans un asile norvégien pour se retrouver au cœur d’une affaire aux ramifications internationales et dans un scandale qui a commencé il y a plusieurs décennies. Je ne suis généralement pas fan des grands complots dans les polars, que je ne trouve pas toujours crédibles, mais là, j’ai beaucoup aimé cette histoire.

Le style de Nicolas Beuglet est efficace, agréable à lire. On ne peut pas fermer le livre avant de l’avoir terminé !

Il y a de l’action, des armes, des explosions, des découvertes scientifiques, des secrets, des réponses, des nouvelles questions, un rythme haletant, une rencontre, une famille. Le tout donne un polar dans lequel on adore plonger.

Cette partie de la critique commente explicitement le dénouement de l’histoire. Si vous ne voulez pas le connaître, passez votre chemin, sinon, cliquez sur le texte flouté pour le dévoiler. J’ai adoré la 1ère partie du dénouement : la recherche de la connaissance de notre cerveau, l’appui des théories des psychanalystes Freud et Jung sur la mémoire collective, les 3 parties du cerveau, le souvenir du big bang dans notre mémoire collective… J’ai un peu moins aimé la 2ème partie du dénouement : l’âme humaine qui survit après la mort, même si cette théorie se trouve finalement détachée de toute religion. Mais ça ne m’a pas gâché le roman.

Un très agréable polar que je vous conseille !

Rédigé par

Marie-Aube

Rédactrice web et print indépendante depuis plus de 10 ans, auteure et blogueuse, passionnée par l’écriture. So What ? est mon blog, engagé, féminin, créatif, drôle et sérieux.