Joueur du Grenier - 3 L'appel aux devoirs

Joueur du Grenier « 3 – L’appel aux devoirs » – 48 pages – 10,45€ – disponible en librairies depuis le 4 septembre 2014 aux éditions Hugo BD

Comme chaque année désormais, Le Joueur du Grenier (JdG) nous offre quelques tranches dessinées de sa jeunesse, qu’elles aient été fantasmées voire réellement vécues. Et si le premier album mis en images par Piratesourcil nous avait fait découvrir quelques pans de la scolarité du YouTubeur, ce nouvel opus en fait carrément son décor et sa couverture. Amateurs des précédentes BD de la même collection, vous naviguerez ici en terrain plus ou moins connu. À savoir plusieurs dizaines d’histoires courtes mettant en scène une version rajeunie du JdG et semblant viser un jeune public. De ce fait, ne vous attendez pas à des références profondes et pointues sur tel jeu vidéo ou telle console, surtout que la période couverte par la bande dessinée (l’apparition des 16 bits de Nintendo et Sega) n’est pas des plus parlantes pour la jeune génération.

Et, comme d’habitude pour les trentenaires, l’ouvrage se déguste sans déplaisir mais sans non plus appeler à des félicitations pour les auteurs. En fait, « L’appel aux devoirs » se veut assez semblable à « Pas de vacances pour les jeux vidéo ! », à une différence notable près : une double page contenant plusieurs jeux de diverses sortes, tels ceux qui pouvaient amuser les lecteurs de feu Club Dorothée Jeux dans les années 90. Un ajout pas inintéressant qui allonge de quelques minutes la durée de vie de la BD, que l’on soit petit, grand ou entre les deux. Sans oublier le classique courrier des lecteurs conquis en fin d’ouvrage. Au final, si vous avez apprécié les deux précédents tomes, l’achat du troisième n’apparaîtrait pas illogique. Dans le cas contraire, la lecture de quelques planches de ce nouveau jet, entreprise dans le but de vous donner une idée assez correcte de l’ensemble, ne représenterait pas non plus une torture.