Sonia Rykiel a rencontré Judith Perrignon pour lui confier ce qu’une reine de mode n’ose avouer. Et puis tout le reste est venu, la petite fille, les artifices, la création, les hommes, la beauté, la liberté, les déchirures… Un récit à deux voix où l’on retrouve le talent de l’auteur de l’Intranquille, écrit avec Gérard Garouste.


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Sonia Rykiel a fondé une maison de couture de renommée internationale à laquelle elle a donné son nom. Elle a publié plusieurs ouvrages dont Et je la voudrais nue (Grasset, 1979), Les lèvres rouges (Grasset, 1996), L’envers à l’endroit (Fayard, 2005).
Judith Perrignon est journaliste et écrivain. Elle a connu de remarquables succès critiques et publics avec notamment chez le même éditeur, C’était mon frère… Théo et Vincent van Gogh (2006) et L’Intranquille (2009), avec Gérard Garouste, plébiscité par plus de cinquante mille lecteurs.

Atteinte depuis quinze ans de la maladie de Parkinson, Sonia Rykiel décide de lever le voile sur ce secret qu’elle a su si bien garder malgré sa souffrance. Sans compter sa colère d’être ainsi diminuée, elle, la fière, la volcanique créatrice de mode que l’on sait. À travers ses mots, tirés de son journal, ainsi que grâce à l’écriture douce et pudique de Judith Perrignon, le lecteur découvre tout un pan de la vie de la créatrice. Un joli texte, malgré un sujet peu réjouissant.
L’Iconoclaste, 127 pages, 14.80 € (récit)