Chanceuse, poisseuse, accroc, tricheuse ou incrédule, vous voulez savoir quelle joueuse vous êtes. Si, si. Répondez aux 8 questions suivantes, notez le nombre de réponses A, B, C et D que vous obtenez et reportez-vous au résultat pour connaître la réponse !

Jeanne et Serge 2© Kodansha

1. Achetez-vous souvent des jeux à gratter ?
A. Après quelques infructueuses tentatives – toutes conclues par un relatif agacement et une certaine déception – j’ai renoncé.
B. Non, trop de place au hasard pour moi.
C. Régulièrement, et vous avez déjà gagné quelques petites sommes.
D. Pour quoi faire ?

2. Vos sports préférés  :
A. Les sports individuels. Et sans adversaires. Le footing, le tir à l’arc, personne ne peut vérifier si j’ai couru 1 ou 2 heures ou que j’ai atteint ou pas la cible !
B. Les sports individuels afin d’être sûre de ne pas me retrouver avec une équipe qui risquerait de me faire échouer : sports de raquette où l’on peut contester le fait que la balle ou le volant est in ou out pour énerver son adversaire ou le déstabiliser…
C. Les sports collectifs, à plusieurs on gagne plus en se soutenant !
D. Les sports utiles : arts martiaux, self-défense, où le but n’est pas d’être la meilleure…

3. Les exposés à plusieurs à l’école pour vous c’était plutôt :
A. Une occasion de montrer aux camarades de mon groupe – et à toute la classe- que j’étais meilleure qu’eux.
B. Une torture (surtout pour les autres) : je voulais influencer tous les membres du groupe, quitte à me fâcher avec tout le groupe, afin de m’assurer d’avoir une bonne note.
C. Un plaisir : j’ai eu mes meilleurs notes et de jolis souvenirs avec les devoirs à faire à plusieurs.
D. Une nécessité : il faut bien apprendre à travailler en équipe.

4. Quels sont vos jeux préférés ?
A. Les jeux vidéos dans lesquels je peux tout choisir (c’est moi qui tiens la manette !). Aventure, réflexion, simulation de vie (oui, Les Sims, quoi), jeux en ligne… Tous les jeux auxquels je ne peux pas perdre !
B. Les jeux de société : il y a toujours un moyen de tricher et d’influencer la partie (ou les adversaires).
C. Les jeux en équipe, jeux vidéo ou jeux de société, pour rire et m’amuser (c’est le but, non?).
D. Les jeux de réflexion : échecs, dames, mahjong…

5. Quand vous montez un meuble en kit, vous être plutôt :
A. Énervée, à cause de ce $?*!;^£¤ mode d’emploi rédigé par des incapables et traduit par des plus qu’incapables. Bref, si je réussis à la monter, c’est parce que je suis douée.
B. Du genre à demander à un(e) ami(e) sympa de le monter pour moi ! Oui, j’ai plein d’amis sympa.
C. De celles qui font ça à plusieurs : avec amour et des amis, c’est plus agréable, plus rapide et plus efficace.
D. De celles qui demandent au service après vente de le monter, plus simple et qui mieux que notre vendeur pour monter notre meuble ?

6. Dîner entre amis, vous préférez :
A. Aller dans le restaurant choisi par la majorité et râler toute la soirée sur ce qui ne va pas (et rien ne va dans ce restaurant d’ailleurs). Certains disent « mauvaise foi », moi je dis « émettre des opinions tranchées ».
B. Suggérer des restaurants préalablement approuvés (par moi) à mes amis et leur laisser croire que c’est leur idée. Subtile en fait. Ou vicieuse.
C. Laisser vos amis décider, ils trouvent toujours des restaurants que j’adore de toutes façons.
D. Organiser une présélection, un vote et déterminer de façon rationnelle quel restaurant sera choisi pour la soirée.

7. Vos disputes entre amoureux, comment se terminent elles le plus souvent ?
A. J’ai toujours raison, mais il semble vouloir tenter sa chance parfois.
B. Je lui fais mes yeux doux et mes lèvres boudeuses et là, il oublie la raison de notre dispute… Et moi aussi.
C. On discute, on s’énerve et il me laisse souvent le dernier mot pour me faire plaisir (oui, il est trop chou).
D. On argumente, on réfléchit, on dissèque, on débat… Et détermine qui à tord ou raison, parfois moi, parfois lui. On transforme les disputes en discussions constructives. Oui, même quand ça a commencé par une bouteille de lessive déposée sur la « mauvaise » étagère.

8. Un ami vous pose une question à laquelle vous ne souhaitez pas répondre (oui, ça arrive), quelle est votre réaction ?
A. Je lui dis clairement mais avec diplomatie que je ne souhaite pas répondre.
B. Je change de sujet et j’embrouille mon interlocuteur de manière à ce qu’il en oublie sa question.
C. Il y a toujours un sms, un autre ami qui passe près de nous pour détourner l’attention…
D. Je lui réponds que sa question est inappropriée afin qu’il comprenne qu’il aurait pu s’abstenir.

Résultats

 
A. Mauvaise perdante.
Voire pire. Vous n’êtes pas faites pour les jeux d’équipe – mais ça, vous le saviez. Et même dans les sports ou jeux individuels, votre mauvaise foi n’a d’égale que votre obsession du contrôle. Si on ajoute à cela votre légendaire poisse, les jeux, ce n’est pas pour vous. Ou alors ceux dans lesquels son ne peut pas perdre ni gagner et qui se jouent seule. C’est mieux pour votre taux de stress et vos relations sociales.
Mon conseil hyper sage : tentez à nouveau la saut dans le grand vide : faire un jeu de société entre amis. Vous avez mûri depuis vos crises de larmes et de roulage en boule par terre quand vous perdiez au Monopoly petite ? Le plaisir de partager pourrait vous faire oublier le déplaisir de ne pas gagner, qui sait ?

B. Tricheuse sans vergogne, et fière de l’être.
Votre entourage sait à quoi s’attendre lorsqu’il décide de jouer avec vous : tous les coups sont permis. Vous n’aimez pas perdre – c’est bien pour cela que vous gagnez… et trichez, manipulez, magouillez… Si votre conscience s’en arrange, pourquoi pas ? L’important n’est pas le trajet, mais le but. Uniquement. C’est votre philosophie.
Mon conseil hyper sage : en ne regardant que droit devant vous votre objectif sans laisser de place au chemin parcouru pour l’atteindre, vous brûlez peut-être des étapes et pourriez passer à côté de petits plaisirs tout simples. Faites une petite pause de temps en temps pour apprécier le moment présent, les efforts fournis et les efforts à venir.

C. Joueuse chanceuse.
Et agaçante. Pour votre entourage, j’entends. Lorsque vous jouez, vous gagnez. La baraka, la chance, c’est tout vous. Vous aimez manipuler des cartes, tenter le sort sur des machines à sous, des tables de jeux ou des jeux de hasard. Et gagner régulièrement. Si vous vous laissiez un peu aller, vous pourriez même devenir accroc… Vous n’êtes pas encore millionnaire grâce au jeu, mais vous y travaillez. Bon – soyons réaliste – tout en conservant votre métier actuel…
Mon conseil hyper sage : c’est génial d’avoir de la chance, appréciez cette facilité, sans en abuser. On peut être chanceux et pragmatique à la fois. Et si vous rêves se réalisent toujours avec un petit coup de pouce qui arrive tout seul, n’hésitez pas à les partager. C’est encore meilleur.

D. Pas joueuse du tout.
Le jeu, ce n’est pas votre truc. Vous aimez ce qui est sûr, contrôlable, fiable. La chance, le hasard seraient plutôt vos ennemis. Ou même des notions imaginaires, autant que vous puissiez en juger, puisque vous vous arrangez pour toujours réfléchir, planifier et maîtriser tout ce que vous faites.
Mon conseil hyper sage : le besoin de tout contrôler et penser dans les moindres détails se comprend tout à fait, et puisque ça fonctionne ainsi pour vous, il n’y a pas de raison de changer de méthode. Juste peut-être ajouter quelques petites touches de laisser-aller dans votre quotidien. Faire quelque chose pour le plaisir, pour voir, pour tester. On ne prend pas de gros risques à s’amuser de temps en temps, quitte à retomber en enfance (un petit peu).

Rédigé par

Marie-Aube

Rédactrice web et print indépendante depuis plus de 10 ans, auteure et blogueuse, passionnée par l’écriture. So What ? est mon blog, engagé, féminin, créatif, drôle et sérieux.