poulailler au jardin

Il y a 5 ans, lorsque nous avons emménagé, je rêvais d’un poulailler dans le jardin. Si si, des petites cocottes, qui pondent des œufs et qui picorent toute la journée 🙂 Oh, j’en ai entendu des découragements… « Ça sent mauvais », « elles vont faire caca sur ta terrasse », « ça détruit la pelouse et les massifs », « ça attire les rats »… Je vous en passe et des meilleures. Seulement, ce que toutes ces personnes ne savent pas, c’est que j’en rêve depuis que je suis toute petite. Bon en vrai, je rêve d’avoir la ferme complète, avec les chèvres, les canards, les oies… Mais je vais rester sage, sinon mon chéri va en faire une jaunisse 😛 Donc, têtue, et mon homme cédant à tous mes caprices, nous nous sommes attelés au projet ce printemps !

 

 
Dans le jardin, nous avions un potager entouré d’une barrière mais où pas grand-chose ne poussait, car trop à l’ombre. A l’automne, nous avons donc entrepris de déplacer ce potager plus au soleil, mais là c’est une autre histoire… 😉

Après avoir semé une prairie spéciale pour basse-cour, nous avons laissé les lieux au repos tout l’hiver.
 

 
A l’arrivée du printemps, nous nous sommes lancés dans la pose de la clôture ! Un premier grillage de 1,5 mètre a été installé avec des piquets en métal et du béton pour bien les sceller dans le sol.
 

 
Puis un second grillage à poule de 1 mètre de haut a été posé dans la partie basse et enterré à environ 30 centimètres. C’est la meilleure protection contre les renards qui creusent contre les clôtures ! 😯
 

 
Pour finir, le portillon a été accessoirisé par un cadre grillagé.
 

 
Voilà, notre enclos était prêt ! Il ne restait que quelques aménagements à faire… Grillager mes rosiers et autres plantes, histoire de les protéger des gratteuses… 😉
 

 
Installer une mangeoire et un abreuvoir…
 

 
Un perchoir…
 

 
Et un dortoir ! Nous l’avions acheté il y a quelques années en jardinerie mais il ne tiendra pas longtemps la route. Ce type d’abri est de piètre qualité. Nous avons pour projet d’en fabriquer un nouveau, plus grand, plus solide et plus sécurisé, avec une trappe automatique. Mais on n’en est pas encore là ! 😉
 

 
Après toutes ces installations, le grand jour est enfin arrivé. 😀 Nous sommes allés chercher nos poulettes et c’est là que je suis devenue complètement gaga ! 😛 Je vous présente Louise et Henriette ! Ce sont des Bantam de Pékin. Louise est la mille fleurs et Henriette, la noire.
 

 
Leur domestication a commencé dès leur arrivée au jardin.

Si, le premier soir, nous avons dû les pourchasser pour leur montrer comment aller au dortoir, le lendemain nous n’avons pas eu besoin de recommencer (ouf !), elles étaient déjà confortablement installées dans la paille. 🙂 Et, dès le premier jour, elles picoraient des verres de farine dans nos mains. 🙂
 

 
Côté soins, le pli a vite été pris : chaque week-end, je retire la paille souillée, un coup de jet d’eau dans le dortoir, un petit coup de chiffon pour essuyer, je réinstalle une bonne couche de paille fraîche et c’est tout bon ! 🙂
 

 
Pour les vermifuger, nous avons choisi la méthode douce et naturelle : une fois par mois, nous leur mettons une cuillerée à café de vinaigre de cidre dans deux litres d’eau à boire.
 

 
Voilà l’un de mes rêves réalisé ! 🙂

Dans la famille, nous prenons tous beaucoup de plaisir à nous rendre au poulailler chaque jour pour nous occuper d’elles. Bien sûr, on les adopte pour manger nos restes, elles nous offrent des œufs en retour… Mais ce n’est pas que ça.
 

 
Devoir chaque jour leur donner à manger, les observer, les apprivoiser, cela m’aide à prendre le temps de vivre, apprécier les petits bonheurs. Et quand les chats de la famille font les curieux, c’est parfois très drôle… 😆
 

 
Décidément, plus les projets avancent dans mon jardin, plus je me sens comblée. 🙂
 

 
Si vous avez envie de suivre la suite des aventures de Louise et Henriette, venez faire un petit tour au jardin de Nell. 🙂